Marrakech…de lourdes peines dans l’affaire de boîte nuit

le tribunal de première instance à Marrakech a rendu son verdict, hier, à l’encontre d’un groupe d’individus, soupçonnés appartenir à un reseau de trafic de drogue, impliquées dans une rixe qui avait éclaté dans une boîte de nuit et qui avait tourné au vinaigre.

Ainsi la cour a condamné, les quatre accusés à huit ans de prison chacun et à une amende de 20 000 dirhams, en plus des amendes douanières de 500 000 dirhams à J.H., 1,5 million de dirhams à M.R., 1 million de dirhams à S.B.B., et 2 millions de dirhams au citoyen franco-algérien.

Les biens saisis dans l’affaire ont été confisqués au profit de l’administration des douanes, de même que les devises nationales et les voitures immatriculées au Maroc, ainsi que les sommes d’argent en monnaie nationale, au profit du Trésor public.

La femme poursuivie pour débauche a été condamnée à un mois de prison avec sursis, tandis que les responsables du restaurant ont écopé d’un mois de prison avec sursis et d’une amende de 1 000 dirhams chacun.

De rappeler que a vigilance des services de la sûreté nationale et de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST),avaient permis d’élucider les tenants et aboutissants d’une violente altercation qui avait éclaté dans  boîte de nuit tres célèbre à Marrakech.

 Cette rixe impliquait des individus liés à des règlements de comptes en lien avec la ville de Marseille, affiliés à ce qui est communément désigné comme la “mafia DZ”, et portait sur le contrôle des zones de vente de stupéfiants dans la région.

 L’affrontement, marqué dès ses débuts par des échanges de coups et des blessures graves, a été largement relayé sur les réseaux sociaux par le moyen des vidéos qui avaient enregistré les faits.

 Après diffusion des vidéos les autorités compétentes ont réussi à identifier et interpeller plusieurs personnes, dont deux Marocains et algérien de nationalité française,  une femme, ainsi que des responsables de la boîte de nuit.

Différés  devant le parquet de Marrakech, le ressortissant algérien (J.H.) a été poursuivi pour trafic international de stupéfiants, menaces, et participation à une rixe ayant abouti des blessures. Quant au citoyen marocain (N.A.), il a été accusé de participation à une altercation violente, complicité dans le trafic international de drogues et débauche.

La jeune femme a été poursuivie en état de liberté pour débauche, tandis que les employés du night-club ont été poursuivis pour vente d’alcool à des citoyens musulmans, une infraction passible de sanctions selon le droit en vigueur.

Cette affaire illustre, une fois de plus, la vigilance accrue des services de police de Marrakech, toujours à l’affût, qui ont réussi à démanteler plusieurs réseaux criminels aux ramifications internationales pendant les derniers mois, comme en témoignent les nombreuses arrestations et descentes opérées.

Elle met en exergue l’engagement des autorités judiciaires et policière à maintenir l’ordre dans la ville ocre et à lutter contre les tentatives de règlement de comptes transfrontalières, afin d’éviter la la récidive d’incidents similaires à celui du café “La Crème”.