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Un ancien candidat à la présidence en Algérie Ali Ghediri est sorti de prison

Un ancien candidat à la présidence en Algérie Ali Ghediri est sorti de prison

Un ancien candidat à la présidence en Algérie, Ali Ghediri, est sorti de prison, jeudi 12 juin en soirée, après avoir purgé une peine de six ans pour « participation à une entreprise visant à fragiliser le moral de l’armée », ont indiqué un avocat et une source judiciaire à l’Agence France-Presse

« [Ali] Ghediri a quitté la prison », a affirmé cette source, tandis que l’avocat Abdelghani Badi, qui s’est entretenu avec des proches de M. Ghediri, a indiqué que ce dernier était rentré chez lui. Le général à la retraite, détenu depuis juin 2019, avait été condamné à quatre ans de prison en première instance. Le parquet avait fait appel et sa peine avait été alourdie à six ans en 2023

Novice en politique et sans structure derrière lui, le général Ghediri avait débarqué de façon fracassante, fin 2018, sur la scène politique algérienne. Après avoir multiplié les déclarations, indiquant vouloir « rompre avec le système » et « édifier une IIe République », il avait déposé sa candidature à la présidentielle du 18 avril 2019 face au président de l’époque, Abdelaziz Bouteflika.

Mais, face au mouvement de contestation populaire du Hirak, qui agitait le pays depuis le 22 février 2019, Abdelaziz Bouteflika avait reporté sine die le scrutin, lors duquel il briguait un cinquième mandat. Il avait finalement démissionné sous la pression de la rue. L’élection présidentielle convoquée ensuite par le chef d’Etat par intérim Abdelkader Bensalah, le 4 juillet 2019, avait également été annulée par le Conseil constitutionnel, faute de candidats.

Malgré la poursuite des manifestations prodémocratie du Hirak, le scrutin présidentiel avait finalement pu être organisé, le 12 décembre 2019, et remporté par l’actuel président, Abdelmadjid Tebboune. Fin 2018, Ali Ghediri s’était attiré les foudres de l’ancien chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, après l’avoir appelé implicitement à empêcher un cinquième mandat du président Bouteflika, très affaibli par les séquelles d’un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013.

AFP

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